Certains pour se vider la tête courent, nagent, font du vélo, d’autres font la fête et d’autres encore pleurent, chantent, parlent ou tout simplement se taisent. Pour faire le point, j’écris. Peut-être parce que mettre des mots sur papier m’oblige à réfléchir plus encore pour trier les infos et ne conserver que ce qui porte vers le haut.

J’ai eu une longue année (celle du petit incident dont j’ai parlé il y a quelques jours) où mes journées parfois étaient bercées par des silences. A l’extérieur, tout était calme, à l’intérieur, tout bouillonnait.

Il fallait trouver un moyen de lâcher la pression sans saouler à se répéter ; arriver à dire « tout va bien » quand tout s’échappait, penser positif et se projeter même dans ce qui aurait pu disparaître.

L’écriture m’a permis de m’occuper, de m’introspecter, de rencontrer des gens empathiques, généreux et passionnés. Demain, je parlerai de ces rencontres qui ont tout changé.